- Library Home /
- Search Collections /
- Open Collections /
- Browse Collections /
- UBC Theses and Dissertations /
- Le rôle des orphelines dans la littérature : Le Premier...
Open Collections
UBC Theses and Dissertations
UBC Theses and Dissertations
Le rôle des orphelines dans la littérature : Le Premier Jardin d'Anne Hébert et Le Manteau noir de Chantal Chawaf. Darveau, Stéphanie
Abstract
Dans plusieurs oeuvres littéraires, les orphelins occupent une place importante. Dans cette étude, il est question du rôle que jouent les orphelines dans les romans écrits par des femmes. À travers l’analyse textuelle d’un roman d’une auteure d’origine québécoise, Le Premier Jardin d’Anne Hébert, et du roman d’une auteure française, Le Manteau noir, de Chantal Chawaf, il a été possible de comparer l’usage que, font des écrivaines de culturelles légèrement différentes, d’orphelines dans leurs écrits. Hébert et Chawaf utilisent toutes deux leur personnage principale pour mettre en scène une crise d’identité, problème associé au fait d’être orpheline. L’absence de la mère, qui est à la base de cette crise, est centrale aux deux romans, plus visible chez Chawaf, qui s’avère être elle-même orpheline de naissance. Cette carence d’amour maternelle amène les deux héroïnes à aller à la recherche de leurs racines et à se créer un arbre généalogique imaginaire. Chez Anne Hébert, la lignée commence avec les filles du Roy, pour continuer avec les domestiques de la ville de Québec, orphelines pour la plupart. Chez Chawaf, les victimes de la guerre, surtout de la Deuxième Guerre, forme l’arbre généalogique. Hébert et Chawaf, à travers les orphelines, n’explorent pas seulement la mémoire individuelle de ces orphelines, montrant aux lecteurs comment leur société respective les percevaient et les traitait, mais elles soulèvent aussi les lacunes de la mémoire nationale. Ainsi, dans Le Premier Jardin, Hébert écrit une histoire fictionnalisée du Québec où les femmes, même les marginales, jouent un rôle essentiel. Dans Le Manteau noir, les victimes de la guerre sont inscrites dans l’histoire, les sortant de l’anonymat. Les deux romans étudiés peuvent traiter le sujet des origines, personnelles et nationales, grâce à l’histoire d’une orpheline.
Item Metadata
Title |
Le rôle des orphelines dans la littérature : Le Premier Jardin d'Anne Hébert et Le Manteau noir de Chantal Chawaf.
|
Creator | |
Publisher |
University of British Columbia
|
Date Issued |
2010
|
Description |
Dans plusieurs oeuvres littéraires, les orphelins occupent une place importante. Dans cette étude, il est question du rôle que jouent les orphelines dans les romans écrits par des femmes. À travers l’analyse textuelle d’un roman d’une auteure d’origine québécoise, Le Premier Jardin d’Anne Hébert, et du roman d’une auteure française, Le Manteau noir, de Chantal Chawaf, il a été possible de comparer l’usage que, font des écrivaines de culturelles légèrement différentes, d’orphelines dans leurs écrits. Hébert et Chawaf utilisent toutes deux leur personnage principale pour mettre en scène une crise d’identité, problème associé au fait d’être orpheline. L’absence de la mère, qui est à la base de cette crise, est centrale aux deux romans, plus visible chez Chawaf, qui s’avère être elle-même orpheline de naissance. Cette carence d’amour maternelle amène les deux héroïnes à aller à la recherche de leurs racines et à se créer un arbre généalogique imaginaire. Chez Anne Hébert, la lignée commence avec les filles du Roy, pour continuer avec les domestiques de la ville de Québec, orphelines pour la plupart. Chez Chawaf, les victimes de la guerre, surtout de la Deuxième Guerre, forme l’arbre généalogique. Hébert et Chawaf, à travers les orphelines, n’explorent pas seulement la mémoire individuelle de ces orphelines, montrant aux lecteurs comment leur société respective les percevaient et les traitait, mais elles soulèvent aussi les lacunes de la mémoire nationale. Ainsi, dans Le Premier Jardin, Hébert écrit une histoire fictionnalisée du Québec où les femmes, même les marginales, jouent un rôle essentiel. Dans Le Manteau noir, les victimes de la guerre sont inscrites dans l’histoire, les sortant de l’anonymat. Les deux romans étudiés peuvent traiter le sujet des origines, personnelles et nationales, grâce à l’histoire d’une orpheline.
|
Genre | |
Type | |
Language |
fre
|
Date Available |
2010-01-12
|
Provider |
Vancouver : University of British Columbia Library
|
Rights |
Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International
|
DOI |
10.14288/1.0070903
|
URI | |
Degree | |
Program | |
Affiliation | |
Degree Grantor |
University of British Columbia
|
Graduation Date |
2010-05
|
Campus | |
Scholarly Level |
Graduate
|
Rights URI | |
Aggregated Source Repository |
DSpace
|
Item Media
Item Citations and Data
Rights
Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International